Affiche Exposition Céramiques Vivantes

L'art et la science, deux opposés qui s'attirent pour expliquer le monde.
La vision d'un artiste et celle d'un biologiste sont mis en avant lors de cette exposition. L'un exprime ce qu'il a en lui et l'autre regarde ce qu'il a devant lui. Vous découvrirez le monde microscopique et scientifique à travers l'art et la sculpture.

 

 

 

L'exposition est accessible aux déficients visuels.

Jean-Michel Barathon-Cadelle est un artiste à l’histoire atypique. Il fréquente dès l’âge de 14 ans l’école de sculpture sur bois de Saint-Quentin (Picardie) et suit les cours de modelage et de sculpture. Il vient tardivement à la céramique, qui lui ouvre de nouveaux cadres de liberté. Désormais plasticien, son œuvre expérimente des objets sans aucune fonction ou étrangement dimensionnés, des œuvres purement artistiques aux dimensions vivantes évidentes. Il utilise la technique du RAKU qu’il transfère dans l’expérimentation occidentale avec des formes contemporaines inspirées par la nature. L’artiste invite, ainsi, le public à voyager dans un univers mystérieux avec la juste fragilité des formes simples. C’est toute une alchimie d’émaillage, une vibration de craquelures qui rythment toutes les pièces exposées et qui invitent au bonheur de la contemplation. Chaque pièce est un élément de l’appareillage singulier de l’édifice, l’œuvre se construit peu à peu, s’échafaude… Les volumes se dilatent, s’étirent, se contorsionnent, car ce monde minéral est chargé de puissance organique. Cet « œuvrier », qui par la main, l’œil et l’outil opère mille croisements, mille manipulations donne l’énergie vitale qui anime cet autre monde poursuivant sa croissance bien au-delà de lui. Un peu alchimiste, héritier du hasard et de la nécessité, son œuvre dégage la simple puissance du vivant.

Inspiré de Jean Le Bideau

Philippe Bouchard est enseignant chercheur à l’Université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand. Son activité de recherche s’inscrit dans le Laboratoire Microorganismes : Génome et Environnement du CNRS. Adepte d’un nomadisme des idées, il expérimente les liens pour « créer du sens », transmettre les connaissances. Sa formation est inspirée de la recherche fondamentale et lui a donné l’occasion régulière de rencontrer et d’observer le vivant microscopique, notamment celui des protistes. Il a animé un groupe de recherche sur la morphogenèse, c’est-à-dire la détermination et la transmission de la forme. Ce monde unicellulaire fascinant, impliqué dans l’équilibre de la planète est un monde d’initiés. Il ne se résume pas à des formes simples mais propose une extraordinaire diversité héritière d’une architecture d’échelle microscopique. Cet art du vivant révèle aussi la transformation de la matière en création harmonieuse.

 

 

Du 15 septembre au 29 octobre

Maison Nord Limagne

à partir de 09h00

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